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retraite aide soignant

Le métier d’aide-soignant fait partie de la catégorie active. Cela se justifie par l’effort physique considérable qu’il faut fournir et la fatigue occasionnée par la sollicitation permanente. Ainsi, la loi sur la fonction publique sanitaire consacre des chapitres assez spéciaux à la retraite de l’aide-soignante. Ceux-ci peuvent faire valoir leur droit à la retraite à partir de 57 ans. Le calcul se fait donc selon un certain seuil aux fins de déterminer le montant de la pension sur les 6 derniers trimestres.

Cependant, le nouveau régime prévoit de nouvelles clauses, n’avantageant pas forcément ce corps sanitaire. C’est dire qu’une pension, surtout si elle est basée sur la base du SMIC (il en est autre pour un diplômé de la catégorie A par exemple) ne pourrait servir à grand-chose. Heureusement, des systèmes comme la complémentaire retraite des hospitaliers constituent une véritable solution pour mieux supporter cette période de la vie de l’aide-soignant.

La retraite des aides-soignants sous l’ancien régime

Ici, il sera évoqué l’âge d’ouverture, les méthodes de calcul de la pension et les différences qui existent entre le secteur privé et celui public.

L’âge d’ouverture sous l’ancien régime

Les aides-soignants peuvent faire valoir leur droit à la retraite à partir de 57 ans. Cette disposition diffère de celle des fonctionnaires de la catégorie dite sédentaire qui en ont pour 62 ans rigoureux à observer avant de prendre leur départ pour la retraite.

Pour ces derniers, avant de pouvoir rentrer en possession des 75 % de leur salaire sur les six derniers mois, ils doivent cumuler 17 ans d’expérience dans un emploi de catégorie active. De même, ils doivent valider un nombre de trimestres d’assurance compris entre 167 et 172. Cette condition dépend de l’année de prise de service et elle n’est pas toujours facile à respecter.

Quelle est la pension de retraite d’un aide-soignant ?

Elle se détermine à travers un petit calcul. La formule est la suivante : 75 x NM x TI. Il est à savoir que NM représente le nombre minimum de trimestres et de bonification. TI désigne quant à lui, le traitement indiciaire.

Que savoir du nombre minimum de trimestres ?

Le nombre de trimestres est déterminé par le temps que vous avez passé dans la fonction publique. Quant à ceux de bonification, ils comptent également pour le calcul. S’il vous est arrivé de faire vos services à temps partiel, mais pendant au moins la moitié de l’année, celle-ci vous sera comptée comme une année complète.

Le traitement incendiaire et la détermination du nombre minimal de trimestres

Le traitement indiciaire n’est autre que celui qui vous a été appliqué les six derniers mois de salaire.

Le nombre minimal de 167 trimestres étant assez difficile à atteindre, certains préfèrent faire valoir leurs droits à la retraite bien que n’ayant pas rempli la condition. De cette façon, une décote de 1,25 % est enlevée de leur pension par trimestre non validé, ce qui peut être énorme.

Pour être plus fixé sur votre cas, il est conseillé de prendre le temps de calculer l’Age de départ à la retraite. Vous pourrez ainsi déceler l’éventualité de l’application d’une décote, etc.

L’écart entre le secteur privé et le secteur public quant à l’admission à la retraite

L’écart se réduit de plus en plus entre le secteur privé et celui public sur les conditions d’admission à la retraite. Jusque dans les années 2011, il était permis à un aide-soignant ayant à sa charge plus de trois enfants à élever de prendre une retraite anticipée à 55 ans. Désormais, cela n’est plus possible.

En outre, certaines reformes font de plus en plus passer le personnel de santé, dans leur rang les aides-soignants, dans la catégorie d’agents sédentaires. L’impact ne se fait pas attendre, l’âge d’admission à la retraite est donc de 62 ans, sous peine de décote.

La retraite des aides-soignants sous le nouveau régime

Il s’agit d’un nouveau projet de loi portant l’universalité du système de retraiteen France. Il n’existe plus 42 régimes spéciaux selon le domaine d’activité. Désormais, tout le monde est soumis au régime unique et universel. Le traitement de la pension devient pareil surtout à cotisations égales.

L’âge d’ouverture selon le nouveau régime

Selon ce régime, l’âge minimum pour partir à la retraite est de 62 ans. Cependant, plusieurs avantages ont été aménagés. Il s’agit principalement du taux de la pension qui désormais sera de 85 % SMIC pour ceux qui ont bien fini leur carrière. Viennent beaucoup d’autres dispositions jugées avantageuses pour les travailleurs :

  • une majoration de 5 % de point par enfant,
  • les points sont indexés sur les salaires,
  • la prise en compte des particularités liées à certains secteurs tels que celui de la santé.

Des rémunérations pour prime liée à l’activité figurent aussi sur la liste des avantages de ce nouveau régime.

Quelles sont les innovations pour les aides-soignants ?

Il faut dire que cette nouvelle disposition est un système particulièrement conçu pour ceux qui ont pris service en 2004. En effet, les aides-soignants concernés ici par le nouveau système sont ceux de 2004 qui auront atteint 18 ans d’année de service en 2022.

D’un autre côté, la réforme offre également une douce transition pour ceux de 1975. Les aides-soignants diplômés de la génération d’avant 1975 ne se trouvent pas concernés, même partiellement, par le nouveau système. Pour ceux de 1975, seuls les trimestres faits à partir de 2025 seront pris en compte par le nouveau régime. De ce fait, ils auront 70 % de leur pension calculée selon l’ancien régime et 5 % selon le nouveau.

Les limites du nouveau régime pour les aides-soignants

Il est vrai que l’avantage d’aller à la retraite à l’âge de 57 ans est enlevé aux aides-soignants. Le nouveau régime inclut cependant une disposition de pénibilité. Il s’agit du fait de pouvoir prendre sa retraite deux ans avant l’âge minimal requis (60 ans). La pénibilité est valable sous deux conditions.

Il faut justifier premièrement, d’une incapacité professionnelle de 10 % minimum. Il faut aussi avoir assez de points sur son compte C2P.

Ces points sont calculés en fonction du risque pris par les travailleurs de l’hopital pendant la durée de leur fonction. Le plafonnement des points est supprimé afin de permettre à tout le monde d’en bénéficier. Ainsi, le travail de nuit est désormais majoré à 110 nuits. Pour le changement d’équipes, ils sont désormais de 30 nuits qu’ils soient résidents ou externes. Le CP2 est désormais financé par le AT-MP du régime général de la sécurité sociale et par la MSA.

Ainsi, pour avoir la chance de bénéficier d’une retraite anticipée par CP2, ouvrez un compte en ligne et commencez un cumul de points. En outre, pour bénéficier d’une retraite anticipée pour incapacité, vous n’avez qu’à remplir votre fiche de pénibilité en ligne pour soumettre le dossier.

Un dispositif fortement décrié par la CGT santé

La nouvelle réforme ne prévoit aucune augmentation sur la pension. En outre, le CGT santé estime que plusieurs autres critères doivent être pris en compte dans le calcul du point des aides-soignants. Ceci se justifie selon lui par la forte sollicitation, H24, le manque de repos, le risque d’exposition quotidienne aux contaminations (surtout en prodiguant des soins) et à la mort lors de l’exercice du métier d’aide-soignant.

Comment estimer sa pension dans le nouveau régime ?

Si vous vous souciez de vos finances une fois à la retraite, procédez dès maintenant à une estimation pour connaître à l’avance le montant que vous percevrez. Elle peut se faire en un clic sur plusieurs sites en ligne. Enfin, un assistant en ligne pourrait vous prodiguer des conseils de gestion pour ne pas vous retrouver surpris.

Mieux supporter la retraite grâce à la complémentaire retraite des hospitaliers

La complémentaire retraite des hospitaliers est un système de cotisation uniquement destinée aux professionnels de la santé. Tous les personnels de la santé ont le libre choix de cotiser selon ses possibilités financières et de choisir parmi les quatre taux de cotisation. Il s’agit à donc, d’une excellente solution à la portée des aides-soignants (y compris ceux qui exercent dans une formation hospitalière privée telle qu’une Ehpad ou une maison de retraite).

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