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Vente à la ferme : profitez de tous les produits locaux

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vente a la ferme

Les fermiers, dans leur activité, ont la possibilité d’opter pour le marketing direct ou indirect. Dans le cas des transactions en direct, ils peuvent choisir la vente sur les marchés de producteurs. En outre, il peut arriver qu’ils écoulent leurs produits par l’agrotourisme ou les ventes à la ferme. Cette dernière option offre de nombreux avantages pour les acteurs. Cependant, leur utilisation nécessite la maîtrise de divers paramètres. À cet effet, il est important de connaître les différentes formes de vente à la ferme et leurs exigences.

Les types de produits vendus à la ferme

Sur un lieu de vente à la ferme, les produits commercialisés sont issus de la production des agriculteurs. Parmi ceux-ci, on retrouve principalement sur les étals :

  • des fruits et légumes (fraise, pêche, poire, plusieurs variétés de pommes, asperges, betterave, carottes, tomates, céleri, etc.)
  • plusieurs types de viandes et de poissons (porc, foie gras, agneau, volailles, truites, etc.)
  • des vins, des jus et sirops (vins rouges, blancs, apéritifs locaux, etc.)
  • des produits non alimentaires (huiles essentielles, cosmétiques, etc.)

Par ailleurs, sur un point de vente à la ferme, on retrouve également une épicerie, mais également une crèmerie. Tous ces produits du terroir donnent une certaine une assurance au consommateur quant à leur fraîcheur et leur qualité.

Qu’est-ce que la vente à la ferme ?

Vente de légumes à la ferme

La vente à la ferme permet aux agriculteurs et fermiers de proposer leurs produits aux consommateurs sur le lieu de production. Cette offre peut avoir pour objet des légumes et des fruits, de la viande (agneau, viande de Salers, porc, veau, bœuf, volailles, foie gras), des fromages, des vins, du lait, du miel ou des confitures.

Vous l’aurez compris, la commercialisation à la ferme consiste à vendre sur place. Les transactions peuvent aussi être effectuées à proximité du lieu de production. Dans la plupart des cas, des magasins sont installés dans la ferme ou des stands en bordure de route. Toutefois, un producteur peut aussi proposer ses articles dans des marchés fermiers. Cette méthode de vente permet entre autres d’établir des relations avec les clients. Ainsi, les fermiers arrivent à attirer plus de prospects et augmentent leurs revenus.

L’agrotourisme : une technique de vente

L’agrotourismeest une stratégie de marketing direct qui consiste en l’augmentation les revenus agricoles et communautaires. En effet, elle constitue une combinaison du tourisme et de l’agriculture. Cette technique de vente inclut :

  • des visites de ferme
  • de l’auto cueillette
  • des programmes et des ateliers éducatifs
  • des hébergements à la ferme
  • des festivals et d’autres activités.

Tout comme la vente à la ferme, ce créneau exige que le lieu soit bien rangé. Toutefois, un vendeur peut aussi proposer ses articles dans des marchés fermiers. Cela implique également l’installation de toilettes et d’espaces de stationnement.

Le cas des marchés en bordure de route

Les marchés en bordure de route sont des stratégies attrayantes en raison de leur potentiel de marge bénéficiaire élevée. En plus, leurs frais généraux sont faibles à cause de l’absence de charges de transport notamment. Toutefois, le choix de l’emplacement et son installation peuvent être critiques. Cela est dû aux autorisations et autres permis requis pour les ventes à la ferme.

Ces techniques de vente sont des occasions pour les clients d’interagir avec les producteurs. En effet, ils peuvent se rapprocher afin de mieux comprendre et apprécier la production. En sus, ils aident directement l’économie locale. Ces produits de la France sont reconnus pour leur fraîcheur, qualité et traçabilité.

Pourquoi choisir la vente à la ferme ?

La commercialisation directe à la ferme exige une forte compréhension de l’utilisateur final. Aussi, elle offre un grand contrôle sur la décision de prix.

Le cas des petits producteurs

Les petits agriculteurs ou éleveurs doivent décider du meilleur canal pour vendre. Ils peuvent alors se rendre dans un centre commercial ou vendre à la ferme à bas prix. Les recettes déterminent parfois la décision de participer à un marché ou de réaliser des ventes sur place. À cet effet, les acteurs évitent certains coûts de transaction. Par ailleurs, il arrive que l’appartenance à une organisation paysanne influe sur le choix du marché.

La vente en bordure de route

La vente en bordure de route est une approche qui demande peu d’investissement en capital. En effet, elle est simple et efficace dans la commercialisation directe pour les exploitations agricoles. La vente peut aussi être réalisée dans un magasin de campagne ouvert toute l’année ou une boutique saisonnière. Le choix entre les deux options dépend du marché local, des produits et des moyens de fidéliser la clientèle.

L’autocueillette

L’autocueillette est divertissante et cible notamment les groupes scolaires ou les familles. En outre, les entreprises dans le cadre de pique-nique dans un jardin ou les sociétés de cinéma y voient un intérêt spécial. Des séances de dégustation peuvent être organisées comme pour le fromage de chèvre.

Les marchés fermiers

Le marché fermier trouve son public au niveau des consommateurs qui ont un intérêt pour la nourriture locale. Souvent, les types de produits sont soumis à des règles strictes de même que les fournisseurs. En plus, ce marché assure un service client de qualité et une expérience communautaire unique. Par conséquent, il arrive à fidéliser le client qui continue à visiter les stands régulièrement. Par ailleurs, certains marchés fermiers sont de saison tandis que d’autres sont ouverts toute l’année.

Les commandes en ligne

Certaines fermes utilisent aussi les commandes directes sur internet. En se servant de ces plateformes, les producteurs offrent une opportunité à la clientèle. En effet, ils peuvent effectuer des achats simples et rapides. Toutefois, cette technique nécessite une maîtrise de la technologie et du marché cible. Une sécurisation pour le paiement en carte bancaire peut donc être mise en place. De plus, il est indispensable d’établir un réseau de distribution efficace des colis. Par exemple, pour un client désirant de la viande de bœuf l’hygiène et la conservation sont importantes.

L’implication de la communauté

La production agricole ou l’élevage peuvent être soutenus par la communauté. Concrètement, il s’agit de personnes qui soutiennent une exploitation agricole bio. À cet effet, elles peuvent bénéficier des avantages de la production alimentaire. Parfois, ces personnes se font des cotisations entre elles avant la fin de la campagne agricole. Ainsi, elles couvrent les coûts de l’exploitation et le salaire de l’agriculteur. En plus, elles peuvent recevoir des parts de la prime de l’exploitation. C’est le cas lorsqu’elles sont des actionnaires de la ferme. Cependant, elles partagent les risques comme une mauvaise récolte ou des ravages. À cet effet, les deux canaux de distribution utilisés sont la livraison ou l’enlèvement à la ferme.

Quelles sont les exigences de la vente à la ferme ?

Le choix de la vente directe implique d’avoir un état d’esprit marketing. En sus, elle nécessite la volonté d’établir des relations avec les consommateurs. Pour y arriver, le producteur doit comprendre le marché et acquérir des compétences commerciales.

L’analyse de l’opportunité

Ainsi avant de se lancer le fermier doit se poser plusieurs questions.

  • Quel canal de commercialisation directe les consommateurs préfèrent-ils ?
  • Son équipe ou sa famille, sont-elles intéressées par les contacts directs avec des consommateurs ?
  • Sa ferme, est-elle située à proximité d’une population ou d’un marché assez grand pour soutenir cette option de commercialisation ?
  • Sa clientèle cible est-elle bien maîtrisée ?
  • Que prévoient le code du bâtiment et les normes de santé et de sécurité pour ce type d’opérations ?
  • Quelles sont les incidences fiscales du marketing direct ?
  • Quelles stratégies de service client et marketing mettre en place pour fidéliser la clientèle ?
  • A-t-il des compétences dans le domaine du marketing de détail ou doit-il faire appel à des ressources extérieures ?
  • Quelles sont les structures à installer pour gérer les besoins des visiteurs ?
  • Comment choisir et créer une marque et une image ?

L’approche ne consiste pas à se focaliser uniquement sur l’offre. Elle nécessite d’évaluer également la demande. Par conséquent, le producteur est appelé à fournir un produit, mais aussi un service durable. Il peut faire appel à une entreprise de stratégie marketing directe ou un cabinet d’études ou d’analyses de marché.

La réglementation

Le fournisseur doit maîtriser les règles et réglementations applicables à la vente directe. Elles concernent généralement les éléments non négligeables.

  • L’imposition : la vente au détail peut entraîner des différences dans le traitement fiscal.
  • L’utilisation des terres : les municipalités comme dans le Var peuvent avoir des restrictions particulières.
  • La signalisation : les permis concernant les enseignes (comme bienvenue à la ferme) le long des autoroutes doivent être détenus.
  • Les exigences de santé publique : il s’agit de différentes installations nécessaires à la réalisation de ventes.
  • La salubrité, le service et la transformation des aliments : les normes sanitaires sont spécifiques aux différents types de produits.
  • L’étiquetage : le choix du modèle et celui du mode de confection sont importants.
  • L’assurance et la responsabilité : en plus de son assurance liée à l’exploitation de la ferme, d’autres couvertures peuvent être nécessaires, comme les risques liés à la fréquentation d’une ruche.
  • Les brevets, marques et droits d’auteur : ils concernent la valeur ajoutée sur certains produits.
  • Les ressources humaines : les contrats et traitements sont encadrés.
  • Les règlements de commercialisation : la législation sur les ventes est à appliquer.

La vente directe à la ferme peut être enrichissante pour le producteur et le client. En effet, elle suscite l’intérêt du public pour l’agriculture et l’alimentation locales. À cet effet, en développant ou en exploitant une ferme, il est important d’investir dans cette opportunité.

Pour améliorer leurs revenus ou vendre des produits aux meilleurs prix, nombreux sont les agriculteurs qui privilégient la vente à la ferme. Ce mode de distribution directe avantage à la fois le producteur et le consommateur qui n’ont plus besoin d’intermédiaires. Il s’agit donc d’une alternative économique, mais aussi plus saine. En quoi consiste concrètement la vente à la ferme ? Pourquoi est-elle intéressante pour les deux parties ? Que savoir avant de se lancer ?

Le mode de commercialisation à la ferme

La vente à la ferme peut se faire en libre-service. Elle peut également être effectuée sur un point de vente créé par le producteur près de son domaine. C’est le cas par exemple chez Bienvenue à la ferme. Ce système de vente fluidifie les échanges entre les acheteurs et les agriculteurs. La vente des produits agricoles devient ainsi plus facile et se fait surtout sans médiateur.

Par ce procédé, les producteurs facilitent l’accès de produits fermiers aux consommateurs. Ce mode de vente constitue par ailleurs un moyen d’améliorer les interrelations entre la ville et la campagne. Il repose sur un circuit court où les consommateurs ont accès à divers types de produits locaux. Cela peut être des fruits et légumes de saison, des fromages, de la viande, du lait ou du miel de ruche.

Lorsqu’ils sont achetés en vente directe, les légumes sont plus frais et de meilleure qualité. De plus, le fait de ne pas avoir à acheter chez un distributeur rend le produit facilement traçable, ce qui est bien meilleur pour la santé des consommateurs. Pour les agriculteurs, vendre en circuit court constitue un moyen de mettre en valeur leur savoir-faire. En vendant leurs produits à un prix convenable, ils pourront s’adapter aux diverses fluctuations du marché. Par ailleurs, ils bénéficient de retours directs de la part des consommateurs sur leurs cultures.

Vente à la ferme : quels intérêts pour le consommateur ?

Le consommateur qui préfère acheter via un circuit court recherche avant tout de la qualité. Il veut des produits bio et cherche à tisser de vraies relations avec les producteurs. Cela lui permet de connaître non seulement l’origine du produit, mais aussi la terre dans laquelle il a été cultivé. Les personnes qui font particulièrement attention au contenu de leurs recettes sont celles qui dévalent les marches de la ferme. Ce faisant, celles-ci se garantissent une alimentation saine et locale. Lors de l’achat direct, les producteurs peuvent répondre à toutes les préoccupations des consommateurs sur les produits. Ils peuvent même leur prodiguer des conseils spécialisés ou une visite guidée.

Pour trouver des adresses afin d’acheter dans un circuit de proximité, les annuaires locaux représentent une bonne source d’information. Il est aussi possible de connaître les magasins de producteurs de votre région en faisant une recherche sur internet. La vente directe peut aussi être faite en ligne avec possibilité de livraison des acheteurs. Le paiement du colis se fait ainsi via carte porte-monnaie électronique. En achetant à la cueillette, le consommateur peut aussi se procurer des produits issus de l’élevage. C’est le cas par exemple de la chèvre, du boeuf, du porc, des volailles, des oeufs ou même du veau.

Les prérequis pour la vente à la ferme

Pour commercialiser les produits via le circuit direct, certaines démarches sont nécessaires. Il s’agit d’un ensemble de formalités qui permettent aux producteurs de recevoir l’habilité à exercer cette activité. D’abord, ils doivent construire un coin de vente ou tout au moins agrandir un espace déjà existant. Pour ce faire, une autorisation de la mairie est nécessaire. En cas d’accord de cette dernière, l’agriculteur obtient un permis de construire.

Ensuite, il devra garantir son local au Service Départemental d’Incendie et de Secours pour prévenir les potentiels incidents. Le producteur est également dans l’obligation de déclarer son activité auprès des autorités compétentes. Ceci lui permettra d’être agréé par le Centre de Formalités des Entreprises de la Chambre d’Agriculture. Dans le cas où le producteur envisage de faire de la transformation de produits, il devra :

  • Soit procéder à la location d’un site agréé
  • Soit mettre en place un atelier collectif de transformation de produits
  • Ou encore, créer son propre site de transformation

Les producteurs qui choisissent cette dernière option sont tenus de respecter les dispositions légales qui y sont liées. Il s’agit entre autres de veiller à l’hygiène du local et d’assurer l’accès à l’eau potable. Les travaux de création de ce type d’atelier ne doivent pas non plus se faire sans autorisation préalable de la Direction Départementale de la Protection des Populations.

Le plan de maîtrise sanitaire

Dans le cadre des activités de transformation, les producteurs sont tenus de se former aux techniques d’hygiène. Ils doivent également mettre en place un plan de maîtrise sanitaire. Ce dernier n’est qu’un document listant toutes les stratégies qui sont adoptées pour garantir l’hygiène et la sécurité des produits transformés.

Ce plan devra tenir compte entre autres d’une analyse des risques et des solutions qui seront envisagées pour les corriger. Un planning d’entretien de désinfection régulière des locaux devra aussi être élaboré et mis en œuvre. La disponibilité d’eau potable et le scrupuleux suivi des conditions de conservation des produits doivent aussi être respectés. Enfin, le plan de maîtrise sanitaire doit contenir des analyses microbiologiques sur les ingrédients qui sont utilisés.

La réglementation commerciale de la vente à la ferme

Sur le plan commercial, les producteurs sont soumis à quelques contraintes en France. Pour garantir la qualité de leurs produits, ils doivent veiller au bon conditionnement à toutes les étapes de la production. Ils doivent indiquer la date limite de consommation du produit ainsi que la durée d’utilisation optimale. Les principes d’étiquetage doivent aussi être bien suivis.

Dans le cadre d’une vente directe, le producteur prend en charge l’inscription de son identifiant, le lot de fabrication, etc. Les modes d’utilisation et de conservation de ses produits devront aussi être mentionnés. Enfin, la fixation d’un prix de vente en gros ou en détail est importante.

De façon générale, cela se fait à condition de respecter les règles légales établies. Il faudra donc bien nommer les produits en fonction de leur nature et faire de petites descriptions sur les emballages. La transparence au niveau des prix dans le magasin devra être de mise en plus du suivi de toutes les règles sanitaires.

Le statut juridique pour la vente à la ferme

Pour passer à la distribution via le circuit court, il est essentiel de se doter d’un statut juridique. Ici, la vente directe sera reconnue comme étant une des activités de l’exploitation agricole. Les producteurs individuels et les organisations agricoles peuvent donc se formaliser. Pour ceux-ci, il y a une possibilité de se regrouper afin d’avoir le statut d’association. Ils peuvent aussi être des coopératives, des SBC ou des SARL.

La GAEC, la SCEA ou encore l’EARL sont des statuts juridiques également réservés aux agricoles individuels et aux sociétés civiles d’agriculture. Par ailleurs, il est possible d’avoir deux structures juridiques au sein de la même exploitation. Cette situation pourrait se présenter dans le cas où les producteurs souhaiteraient diversifier leurs gammes de produits. Avant de se lancer dans ce système de double imposition, une étude de faisabilité est plus que nécessaire. Les producteurs pourront ainsi jauger leur capacité à s’en sortir avec leur nouveau système juridique.

La cueillette directe présente un réel intérêt que ce soit pour les producteurs que les consommateurs. Pour se lancer dans ce circuit, l’agriculteur doit tenir compte de tous les aspects techniques de ce système. Il devra aussi évaluer les contraintes financières, juridiques et fiscales. Ces prédispositions permettront aux fermiers de faire évoluer leur activité plus aisément et d’améliorer la qualité de leurs prestations.

Pour améliorer leurs revenus ou vendre des produits aux meilleurs prix, nombreux sont les agriculteurs qui privilégient la vente à la ferme. Ce mode de distribution directe avantage à la fois le producteur et le consommateur qui n’ont plus besoin d’intermédiaires. Il s’agit donc d’une alternative économique, mais aussi plus saine. En quoi consiste concrètement la vente à la ferme ? Pourquoi est-elle intéressante pour les deux parties ? Que savoir avant de se lancer ?

Comment trouver des ventes à la ferme près de chez soi ?

Pièces de viande, lait bio ou encore confitures de fruits maison issus des vergers du domaine, les exploitants agricoles sont de plus en plus nombreux à proposer des services de vente directe à la ferme. Alors que certains se satisfont encore du bouche à oreille ou de panneaux plantés en bord de propriété, la plupart des producteurs créent aujourd’hui des sites internet ou des pages sur les réseaux sociaux pour promulguer leurs activités. D’autres vendent leurs produits en circuit court par le biais de magasins d’alimentation naturelle ou de commerces de détails, regroupant uniquement des produits locaux.

D’autres encore, vendent sur les marchés tout en proposant à leurs clients des créneaux bien définis, pour venir acheter leurs provisions directement à la ferme.

Enfin, de plus en plus de producteurs s’inscrivent dans des annuaires comme mon-producteur.com, qui permettent aux clients de trouver facilement des ventes à la ferme, en indiquant le type de produit, le secteur géographique ainsi que les services recherchés : drive, livraison ou encore auto-cueillette – concept original selon lequel vous profitez d’une sortie en famille à la ferme pour faire vos courses de semaine, tout en remplissant vos paniers de produits cueillis par vous-même.

Quels sont les prix des produits vendus à la ferme ?

Poulet fermier à la ferme

Les prix des produits locaux avoisinent généralement ceux vendus par les grandes surfaces. Bien que cela ne semble pas logique de premier abord, de nombreuses raisons expliquent toutefois cet état de fait.

Les principaux coupables ? Les normes et taxations. En effet, en tant que ressortissants d’un pays membre de l’Union Européenne, les producteurs Français sont soumis à des réglementations strictes et contraignantes qui ont un impact majeur sur leurs charges et coûts de production.

Et c’est ainsi que des produits importés d’Etats non soumis au respect de normes nécessaires, notamment d’un point de vue sanitaire, viennent faire dans nos grandes surfaces, une concurrence déloyale à la production locale. En outre, à la différence des grandes enseignes, les producteurs locaux disposent de peu de leviers commerciaux pour leur permettre d’améliorer leurs gains.
Pour exemple, ils ne peuvent investir utilement dans la construction de chambres froides pour stocker durablement leur production.
Car, en tout état de cause, l’intérêt d’acheter à la ferme reste de consommer des aliments frais et de saison. Une question demeure toutefois : faut-il nécessairement payer plus cher pour consommer plus responsable et surtout plus naturellement ? Définitivement non ! Acheter à la ferme, c’est aussi s’offrir la possibilité de négocier les prix et économisez sur ses courses de semaine.

Des exemples de tarifs

  • 15,20 €/kg en moyenne pour des confitures artisanales,
  • 10,70 €/kg pour du poulet fermier,
  • 0,85 €/kg pour des pommes de terre
  • 0,35 €/pièce pour des oeufs.

De plus, pour les producteurs locaux, vendre des produits fermiers en direct peut se révéler bien moins cher lorsqu’ils sont achetés en gros plutôt qu’au détail. Pour exemple, une caissette de 20kg de viande de boeuf achetée à la ferme, vous coûtera environ 9,90 € le kilo toutes pièces confondues.
Sachant que ces caissettes contiennent entre autres, environ 1 à 2 kg de côte de boeuf (22,00 €/kg en magasin), jusqu’à 3 kg de steak haché (11,50 €/kg) mais aussi approximativement 2 kg de pièces à fondue (26,30 €/kg), vous en sortez plus que gagnant !

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