Ses définitions et ses origines
Selon l’OMS, « la naturopathie est l’ensemble des méthodes de soin visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques » ; elle l’a également reconnue en 2001 comme la troisième médecine traditionnelle derrière la Médecine Traditionnelle Chinoise et l’Ayurvéda.
La Fena (Fédération des écoles de naturopathie en France) la définit comme « une science fondamentale englobant la connaissance, l’enseignement et l’application des lois de la vie afin de maintenir, retrouver et optimiser la santé par des moyens naturels »
La naturopathie est une médecine naturelle qui s’appuie sur une longue tradition. Son origine est double :
Elle s’inscrit d’une part dans le prolongement des médecines traditionnelles présentes en Egypte, Inde, Chine, Tibet et Grèce Antique où la médecine faisait partie intégrante de la spiritualité. D’autre part, elle s’appuie sur l’héritage d’Hippocrate de Cos (459-377 av JC), père de la médecine occidentale privilégiant déjà les remèdes naturels et mettant au point les cinq principes de la naturopathie : le Corpus hippocratique. Il évoque la force guérisseuse (Vis Medicatrix Naturae), cette force vitale qui anime le corps et lui permet de corriger les erreurs de comportement de l’individu. La naturopathie actuelle lui doit de nombreux préceptes comme : « d’abord ne pas nuire », « que l’aliment soit ton principal remède » ou encore « en toute chose suivre la nature ».
Cette tradition sera ensuite enrichie d’autres découvertes grâce notamment à Galien, Paracelse, Hildegarde de Bingen… dans lesquelles la santé est liée à l’observation de l’homme au sein de son environnement et dans sa globalité.
Ce n’est finalement que depuis 200 ans que l’approche de la santé a pris une voie différente après les découvertes scientifiques de Descartes, Newton et Lavoisier et la naissance de la biologie et de la physique. La médecine moderne va alors plus s’intéresser aux mécanismes de la maladie plutôt qu’à ses causes. La pensée matérialiste exige des preuves scientifiques, le corps est séparé de l’esprit et il n’y a plus de lien entre les deux dans l’origine des pathologies.
Ce n’est qu’à la toute fin du XIXe siècle que John H Scheel créé le concept de « naturopathie ». La première école est fondée aux Etats-Unis par le Dr Lust en 1902. Sa définition de la naturopathie est la suivante : « Art de la guérison naturelle et de la science de la régénération physique et mentale ».
Beaucoup d’autres écoles verront ensuite le jour aux Etats-Unis et dans d’autres pays avec l’enseignement des méthodes naturelles, de l’hygiène de vie et de la naturopathie.
En France, Paul Carton (1875-1947), médecin et père du naturisme redécouvre la médecine hippocratique. Pour lui, la vision matérialiste du corps ne suffit pas ; l’individu est constitué de trois forces : spirituelle, vitale et matérielle. La force vitale dirige les fonctions physiologiques, elle est source d’auto-guérison.
La première école de naturopathie (faculté libre de naturopathie) est fondée en France en 1935 par Pierre Valentin Marchesseau (1911-1994). Il créé également le concept de naturopathie orthodoxe, plus moderne s’appuyant sur des découvertes récentes en biologie. Il reprend les 5 piliers de la naturopathie (Hygiénisme, Holisme, Humorisme, Causalisme, Vitalisme), établit les trois cures (drainage, revitalisation, stabilisation) et les dix grandes familles de techniques de soins dont les majeures sont la bromatologie (alimentation), la gestion psycho-émotionnelle et l’exercice physique.
Ses objectifs, ses principes et ses limites
La naturopathie est une médecine naturelle qui cherche à comprendre comment fonctionne la personne (ses forces, ses faiblesses) et quelles sont les causes de ses troubles pour l’aider à se rééquilibrer naturellement, avant tout grâce à l’hygiène de vie et des techniques naturelles.
Elle enseigne un art de vivre et son objectif est de maintenir le consultant en bonne santé et de chercher la cause psychologique et/ou physiologique d’un éventuel déséquilibre.
En utilisant des techniques spécifiques et adaptées au niveau de vitalité et aux objectifs de la personne, la naturopathie favorise les capacités d’auto-guérison du corps. Elle rend le consultant acteur de sa santé, elle lui donne les clés nécessaires à la mise en place d’actions régénératrices de vitalité et d’équilibre.
La naturopathie se fonde ainsi sur les cinq principes d’Hippocrate pour rester en bonne santé :
- Le Vitalisme : capacité du corps à s’auto-guérir, s’auto-générer et à maintenir son équilibre en activant ses propres ressources
- Le Causalisme : recherche de la ou des causes premières d’un dysfonctionnement qui peut entraîner à terme la maladie
- L’Humorisme : c’est de la qualité des humeurs (sang, lymphe, liquide intra et extra cellulaires) que dépend le bon fonctionnement du corps
- L’Holisme : la personne est perçue dans sa globalité (physique, émotionnelle, énergétique, spirituelle)
- L’Hygiénisme : ensemble des pratiques d’hygiène de vie naturelles pour rester en bonne santé.
La naturopathie se sert de dix techniques insérées dans des cures choisies en fonction de la vitalité de la personne.
Les deux cures principales sont la cure de désintoxication et la cure de revitalisation.
- La cure de désintoxication a pour but d’assainir l’organisme, d’éliminer les molécules indésirables en stimulant les émonctoires : organes spécialisés dans l’élimination des toxines : foie, intestins, reins, poumons et peau entre autres
- La cure de revitalisation permet de retrouver un potentiel vital satisfaisant et de prendre de nouvelles habitudes pour maintenir la vitalité : bien se nourrir, bien dormir, favoriser le contact d’éléments revitalisants, avoir une activité physique adaptée, régulière et saine.
Les 10 techniques utilisent ou reproduisent les effets des agents naturels comme l’eau, le soleil, le magnétisme ou les plantes et leur objectif est de favoriser le drainage et l’élimination et d’optimiser la vitalité.
Les trois premières sont utilisées de façon systématique alors que la préconisation des autres est plus ciblée et plus ponctuelle.
- Bromatologie : importance d’une alimentation adaptée à sa physiologie dans le maintien de la santé
- Psychologie : ou la gestion psycho-émotionnelle qui permet la liaison avec le bien-être physique
- Kinésilogie ou Exercice physique : vital pour la santé, technique idéale pour mobiliser les liquides, favoriser l’élimination et optimiser le bien-être mental
- Phytologie : utilisation des plantes pour aider les forces d’auto-guérison à rétablir la santé
- Pneumologie : la respiration est la fonction vitale la plus importante et souvent négligée
- Hydrologie : utilisation de l’eau en interne ou en externe
- Chirologie ou techniques manuelles avec le massage notamment qui permet de lever les tensions physiques ainsi que les émotions incrustées
- Actinologie : utilisation des rayons lumineux naturels
- Magnétologie : rééquilibrage énergétique afin de prévenir certains troubles psychologiques ou physiques
- Réflexologie : circulation des énergies par excitations directes ou indirectes des organes à distance
Différence avec la médecine allopathique et l’homéopathie
L’allopathie (du grec allos : autre, différent, contraire) est la médecine conventionnelle, scientifiquement approuvée et qui s’appuie sur l’étude de la maladie. Elle pose un diagnostic précis, utilise des moyens techniques (analyses, radios…) et prescrit un traitement ajusté a la maladie. Elle est catégorisée par spécialisation et traite avant tout le symptôme. L’allopathie est indispensable pour les cas d’urgence, opérations, douleurs, épidémies microbiennes et dans certaines maladies où la force vitale n’est plus suffisante pour permettre l’auto-guérison.
L’homéopathie (du grec : homoios : semblable) est une médecine récente inventée par Samuel Hahnemann à la fin du XVIIIe siècle. Elle est fondée sur la loi des similitudes c’est-à-dire que le semblable soigne le semblable. Des produits qui, à forte concentration, provoquent le trouble que l’on veut soigner sont sélectionnés. La première action consiste en la dilution des principes actifs à un solvant (eau, alcool). Plus le produit est déconcentré plus son action est forte. Cette action de dilution n’est pas suffisante pour préparer le produit. Une seconde étape, la dynamisation par l’agitation du mélange va permettre de libérer l’énergie de la substance dans le solvant.
Cette médecine se situe entre l’allopathie et la naturopathie car bien que son approche soit symptomatique, elle prend en compte la personne dans sa globalité et le médicament bien qu’étant actif biologiquement ne provoque pas d’effet iatrogène (effets secondaires néfastes).
La naturopathie est, à la différence des deux autres, une médecine préventive fondée sur l’empirisme qui prône l’éducation à l’hygiène de vie afin de renforcer le terrain et l’immunité et afin d’optimiser l’harmonisation psycho-physiologique. Elle définit les ressources du sujet et la façon dont il gère ses éliminations afin d’établir un accompagnement de la personne.
Les limites de la naturopathie
Le naturopathe n’a pas pour vocation de se substituer au médecin dans le cadre d’un traitement clinique. Il n’est pas non plus habilité à interrompre quelconque traitement médical ou le remplacer par des compléments alimentaires ou principes naturels. Il réalise un bilan de vitalité et non un diagnostic, il ne prescrit pas de médicament. Les analyses biologiques sont un éclairage et ne doivent pas être interprétées.
Si un des cas suivants se présente, le naturopathe doit le renvoyer vers un médecin allopathe : urgence, maladie dégénérative, force vitale insuffisante pour éliminer les toxines (cas de maladie lésionnelle, profonde et touchant un organe noble).
Pourquoi consulter un naturopathe ?
- Démarche préventive : Optimiser son hygiène de vie afin de préserver sa santé
Quand la force vitale est importante, le corps procède à des crises curatives pour faire sortir la toxémie. Le corps agit intelligemment pour rétablir l’équilibre nécessaire à un retour à la santé.
Le rôle du naturopathe est le même ; il va mettre le corps dans les meilleures conditions pour qu’il puisse faire son travail. Pour cela il va se servir des différentes techniques pour favoriser l’élimination et le drainage des toxines : conseils alimentaires, utilisation des plantes pour stimuler les émonctoires, exercices physiques etc…
- Démarche d’accompagnement au cours de troubles fonctionnels ou d’une pathologie avérée : Rétablir un déséquilibre physique, mental ou émotionnel
Le naturopathe peut alors agir sur :
- Les troubles digestifs : troubles du transit, reflux gastriques, ballonnements…
- Problèmes cutanés : acné, eczéma, psoriasis…
- Troubles ostéo-musculaires : rhumatismes, arthrose, ostéoporose, tendinites fréquentes…
- Déséquilibres hormonaux : liés à la ménopause, syndrome pré-menstruel, endométriose, troubles de la thyroïde
- Troubles ORL à répétition
- Troubles circulatoires
- Cholestérol, diabète, syndrome métabolique, hypertension artérielle
- Cystites récidivantes
- Accompagnement de certaines pathologies lourdes : optimisation du bien-être pendant les traitements
Attention, le naturopathe ne peut en aucun cas accompagner un consultant dans les cas ci-dessus s’il n’est pas suivi médicalement.
Le rôle du naturopathe n’est pas de soigner le corps ni de s’attaquer directement au symptôme par des moyens naturels. Il est d’apprendre au consultant à mettre en place une hygiène de vie quotidienne (alimentation, exercice physique, gestion du stress, sommeil ainsi que les autres techniques vues précédemment) afin d’agir sur son terrain. L’alternance de cures de détoxification et de revitalisation permet de renforcer les défenses du corps et de stimuler ses capacités d’auto-guérison. L’organisme combat alors plus facilement les agressions extérieures et améliore ses ressources face au stress. Certains déséquilibres disparaissent car le corps a les moyens de lutter contre, certains troubles sont moins récurrents, le retour à la santé s’effectue ainsi que le retour au bien-être.
- Autres motifs de consultation :
- Troubles légers du sommeil, fatigue, stress ou anxiété de manière passagère
- Accompagnement de la grossesse
- Accompagnement du sportif
- Accompagnement pendant une période particulière de la vie : déménagement, changement de travail pendant laquelle l’hygiène de vie est primordiale pour aider le corps à s’adapter à ce changement
- Aide à la perte de poids
- Aide à la gestion d’une addiction
Comment se déroule une consultation en naturopathie ?
Découvrez dans cette section comment se déroule une consultation en naturopathie, offrant un aperçu du processus et des étapes impliquées dans cette approche de soins de santé naturels.
La première consultation
La première consultation est bien souvent la plus longue (environ une heure et demie) ; l’objectif est de réaliser le bilan de vitalité ; le naturopathe s’intéresse plus dans un premier temps à son consultant qu’à son symptôme. Il cherche à le connaître le plus précisément possible afin de dresser un état des lieux complet de la personne.
Il mesure le niveau de la force vitale, le niveau et la nature des surcharges afin de mettre en place ses cures et d’y insérer ses techniques.
Pour cela, il mène dans un premier temps un entretien détaillé et approfondi nommé anamnèse ou histoire de cas. Il retrace les évènements importants de sa vie et tente de comprendre le cheminement personnel du consultant tant sur le plan physique que psychique. Il l’interroge sur ses antécédents, ses habitudes de vie, son état émotionnel, son sommeil. Il fait également l’examen détaillé de ses éliminations (selles, urines, catarrhe, sueur etc…) afin d’évaluer le bon fonctionnement des émonctoires.
Au cours de cet entretien, il est possible que le naturopathe oriente son consultant vers un autre praticien s’il décèle une thérapie nécessaire à mettre en place qui ne relève pas de sa compétence (ostéopathe, posturologue, psychothérapeute…). Il peut également préconiser d’autres pratiques agissant sur le bien-être (sophrologie, massages, hypnose, développement personnel…).
Il ne doit pas retarder un diagnostic médical et doit, au moindre doute, orienter vers un médecin.
Dans un deuxième temps, le naturopathe procède à un examen morphologique, essentiel au bilan vital, c’est-à-dire à l’observation du système ostéo-musculaire (largeur des épaules, rapport taille cage thoracique/étage digestif, musculature, longueur des membres…), l’observation du visage (ouvertures, cadre) et des mains. Il en ressort la définition d’un tempérament naturopathique/hippocratique. Ce tempérament renseigne sur la vitalité, permet d’apprécier les rapports de puissance des organes respectifs ainsi que leur faiblesse. Il donne également des informations sur les surcharges et permet de prévoir les prédispositions à certains troubles voire pathologies. Le bilan morphologique est un outil essentiel de la consultation car il oriente le naturopathe dans le choix de ses cures et techniques à mettre en place.
Enfin, certains naturopathes procèdent au bilan iridologique c’est-à-dire à l’examen de l’iris, la partie colorée de l’œil. En effet, celle-ci est en lien avec les différents organes du corps grâce aux informations véhiculées par le système nerveux. Ainsi tout changement sur le plan biochimique, même infime, modifie certains pigments et s’imprime sur une ou plusieurs parties de l’iris. Cet examen renseigne donc sur des prédispositions, des potentielles faiblesses organiques et permet de prévenir un trouble éventuel en apportant les correctifs nécessaires avec une hygiène de vie adaptée.
Et après ?
A l’issue de la première consultation, la personne repart avec son programme d’hygiène de vie. Le naturopathe y inscrit bien souvent une synthèse de son bilan ainsi que des conseils individualisés en hygiène de vie. Il peut également recommander des compléments alimentaires (minéraux, oligo-éléments, vitamines, plantes etc…). Ils n’exercent pas de fonction thérapeutique et ne constituent pas non plus une alternative aux médicaments prescrits par un médecin. Ils sont une source concentrée de nutriments et leur but est de compléter un régime alimentaire. Ils peuvent parfois représenter un véritable coup de pouce en parallèle de la mise en application d’une nouvelle hygiène de vie mais ne la remplacent pas.
Ainsi, il est important de noter que les mêmes préconisations ne sont pas appliquées systématiquement en fonction du déséquilibre mais bien en fonction du consultant, de son histoire de vie, de son tempérament morphologique et de son bilan iridologique.
Les consultations suivantes sont planifiées en fonction des besoins du consultant. Il est souvent recommandé d’avoir une ou deux consultations de suivi pour faire le point sur la mise en place des actions à mener, les difficultés rencontrées ou encore certains ajustements nécessaires à effectuer. Les consultations de suivi peuvent être réalisées en visioconférence ou par téléphone.
Le prix d’un naturopathe
Voici les tarifs moyens d’un naturopathe :
- La première consultation, plus longue, est généralement facturée entre 65 et 80 € selon les praticiens et le lieu.
- La consultation de suivi est environ 20% moins chère.
- Des forfaits 3 séances sont parfois proposés à un tarif avantageux.
Qui du remboursement des séances
La naturopathie n’est actuellement pas prise en charge par la Sécurité Sociale.
Néanmoins, de plus en plus de complémentaires santé remboursent partiellement ou intégralement les consultations. Abela, Adréa Mutuelle, AG2R La Mondiale, Allianz France, Alptis, Pacifica, Gan, Gras Savoye, Groupama, Maaf, Macif, Malakoff Médéric, Viasanté Mutuelle etc… la liste n’étant pas exhaustive.
La formation du naturopathe
Il n’existe aucune réglementation particulière ni diplôme exigé par la loi pour exercer ce métier.
On observe une croissance de 20% par an de nouveaux naturopathes en France depuis 10 ans. Cette augmentation répond à une demande croissante en matière de bien-être physique et mental.
En France, deux structures principales existent pour la profession.
Le SPN (Syndicat des Professionnels de la Naturopathie)
Il rassemble les praticiens et conseillers en naturopathie, leurs écoles et les disciplines associées. Les écoles proposent des cursus répondant à des recommandations et s’engagent sur les normes Qualiopi.
12 écoles font partie du SPN : IFNAT, ADNR, ARNIKA, CNFDI, Ecole Plantasanté, IFSH, Innov Naturopathie, KOREVA, MYRTEA, NATIRIPSYE, COLIBRI, INH.
Dans ces écoles, le suivi des cours peut se faire en présentiel (semaine ou week-end), en distanciel live ou même via une plateforme en ligne ce qui permet d’avancer à son rythme et ainsi de conserver un emploi en parallèle.
L’OMNES
L’Organisation de la Médecine Naturelle et de l’Education Sanitaire regroupe des naturopathes professionnels en exercice en France qui justifient de l’obtention de leur certification après avoir suivi en présentiel un cursus d’au moins 1200 heures. Cet organisme gère les naturopathes issus des écoles de la FENA (Fédération des écoles de naturopathie) : ANINDRA, Académie de Vitalopathie, Ecole DARGERE Univers, Institut Hildegardien, ISUPNAT, ainsi que ceux issus d’écoles hors FENA.
Comment choisir un bon naturopathe ?
Il est difficile de s’y retrouver parmi tous les profils de praticiens existants et de savoir à qui s’adresser.
Bien que la naturopathie ne soit pas reconnue en France, il est conseillé de se tourner vers un naturopathe certifié d’une école SPN ou FENA. Les formations avec un minimum de 1200 heures en présentiel ou en distanciel live sont le gage de la maîtrise par le praticien de son métier et de son champ de discipline.
Un bon naturopathe se doit d’être un éducateur de santé motivant mais doit également se positionner dans une relation d’aide et d’écoute.
En effet, il s’attache à rendre son consultant autonome et acteur mais aussi à le responsabiliser vis-à-vis de sa santé et de l’environnement.
Les autres qualités d’un bon naturopathe sont : l’empathie, le sens de l’observation, la disponibilité (même après la consultation), la tolérance, la discrétion et la confidentialité entre autres.
Le choix du naturopathe peut se faire via le bouche à oreille mais également par recommandations. Il peut aussi être intéressant de se fier au contenu de leur site internet et/ou de leur page Facebook et Instagram afin de vérifier le sérieux du praticien.
Enfin, un bon naturopathe ne conseille pas systématiquement des compléments alimentaires (deux ou trois maximum) ; il prend aussi en compte les contraintes de la personne (environnement familial, professionnel, convictions, budget…).
Notre conclusion :
« Ceux et celles qui ne consacrent pas quotidiennement un peu de temps pour leur santé devront un jour consacrer beaucoup de temps à leur maladie » Abbé S Kneipp
Rester en bonne santé grâce à des gestes simples et relevant du bon sens est accessible à chacun d’entre nous.
La naturopathie donne la priorité à l’éducation et à la prévention. Elle est un vecteur indispensable pour : « donner de la vie aux années et non des années à la vie ».
Grâce à ses résultats probants, elle devient un acteur essentiel dans le parcours de soin de la personne et détient toute sa place aux côtés et en complément de la médecine conventionnelle et d’autres médecines dites douces.
