L’intérêt de préparer sa fin d’emploi dès 40 ans
À l’aune des 40 ans, vous vous situerez en quelque sorte à la moitié de votre parcours professionnel. L’occasion est donc idoine pour vous interroger de façon judicieuse en vue de faire le point de votre situation.
Au niveau du domaine public, en l’occurrence en France, malgré l’existence du Plan d’épargne en actions (PEA), des modalités de réformes sont en cours d’élaboration afin d’améliorer le bien-être du futur retraité. Il semble dès lors que le système entre les générations qui est de vigueur pourrait laisser place à un autre. Le principal objectif de ce dernier sera le rétablissement de l’équilibre financier, ainsi que la garantie de sa pérennité. Dans le système français, il sera essentiellement question, en plus des trimestres et des points engrangés, d’accroître considérablement la pension de retraite. C’est ainsi que tout au long de votre vie professionnelle, il est important de pouvoir penser à bien préparer ce moment.
Au stade actuel, le prix à percevoir à la fin d’emploi est fonction des entrées financières perçues durant votre carrière professionnelle. En plus de cela, le nombre de trimestres validés et votre âge de fin de vie professionnelle entrent également en ligne de compte. La réforme sur la retraite à venir fournit des conseils sur la mise sur pied d’un système universel où les points seraient le critère fondamental pour calculer la pension. Les points en question seront obtenus par les versements de cotisations sur les revenus dont vous disposez. En clair, le niveau de bénéfice sera indépendant de votre capital, mais tiendra plutôt compte de votre taux de participation aux cotisations. Cela favorisera un juste équilibre dans la répartition financière globale pour l’ensemble des retraités.
Tout comme cela se fait dans les régimes complémentaires, dans ce système, la valeur du point pourra être gelée. En son principe, le système par répartition sera sauvegardé. Toutefois, l’horizon sera dorénavant tourné vers un nouvel équilibre entre les revenus provenant de la répartition et de la capitalisation. Grâce notamment à la loi Pinel et la loi Pacte, qui va faciliter le processus d’exécution de l’épargne, la capitalisation sera encore plus encouragée.
Fort de ces prévisions, il devient indispensable de penser à bien préparer sa cessation d’emploi. La bonne estimation des futurs besoins pendant cette phase et la mise en place d’un budget prévisionnel solide constituent les bases de la conservation de votre niveau de vie.
Faire le bilan de la situation pour anticiper les besoins à venir
Cette étape s’érige comme un sujet important dans la vie de retraite de tout individu. Elle présente comme avantage l’anticipation des futurs besoins pour une meilleure prise en charge.
Faire l’estimation de ses futurs revenus
D’entrée de jeu, il convient de faire l’estimation du montant de sa future pension. Il existe de nombreux outils à cet effet, notamment des simulateurs qui permettent d’en avoir une idée claire et concise. Cette estimation doit prendre en compte les indicateurs comme votre rémunération actuelle, sa potentielle évolution et le nombre de trimestres que vous avez obtenus.
Par ailleurs, le niveau de votre épargne est un élément indispensable à évaluer. En plus de cela, il existe bon nombre de placements permettant de garantir le processus d’épargne à long terme. Ceci favorise surtout la diversité dans les investissements en optant par exemple pour une rente viagère rendue possible par le plan d’épargne retraite populaire (PERP).
Tous les actifs financiers que vous avez d’ores et déjà accumulés vous permettront de renchérir votre capital. Il s’agit, en guise d’illustration, de vos différents placements ou encore des investissements locatifs que vous avez planifiés. Dès lors, une fois l’âge de 40 ans atteint, vous disposerez d’une couverture personnalisée et gratuite à votre caisse. Ceci constitue aussi une aubaine pour vérifier l’évolution de vos droits en fonction de votre situation personnelle. Vous pourrez également mieux assimiler les mécanismes tels que les achats de trimestres permettant d’améliorer le prix de votre future pension.
Faire une projection de ses futurs besoins
Après avoir estimé ses futurs revenus, il faut à présent vérifier s’ils sont en adéquation avec les besoins à venir après le départ à la retraite. Par exemple, il peut s’agir d’effectuer un voyage en famille, de venir en aide à vos proches, de faire des investissements ou encore de monter une activité professionnelle. Toutes ces ambitions doivent impérativement tenir compte du budget que vous aurez fixé après une méticuleuse évaluation.
Bien que la projection nécessite un grand effort de concentration, elle demeure nécessaire. Il est néanmoins possible de faire un bilan des besoins en grandes lignes qui tiendra compte du budget que vous aurez établi. Au rang des dépenses à faire peuvent figurer les points ci-dessous.
- Le logement : à ce niveau, il faut savoir que c’est l’épicentre des dépenses si vous êtes un locataire. Au cas où vous seriez un propriétaire, votre résidence pourrait nécessiter des travaux de rénovation d’ici quelques années. Il faut surtout penser au mode d’habitation auquel vous opterez après votre fin de parcours professionnel.
- Le coût du transport : vous devrez tenir en considération la localisation de votre logement pour vérifier si vous serez à proximité du réseau de transport public.
- La famille : bien entendu, si d’aventure vous avez des enfants ils seront placés en priorité sur la liste des futurs besoins. Il faudra assurer leurs études, leur restauration, etc. Vous devrez également prendre en compte votre aspect social afin de rester dynamique et proactif malgré la fin de votre carrière.
- Les nouvelles occupations : il est question ici des activités qui seront les vôtres pendant cette nouvelle étape si c’est ce qui marche pour vous.
- La santé : la fin de la vie professionnelle implique généralement un coup de vieillesse. C’est donc primordial de prévoir les dépenses liées aux soins médicaux et à la prise en charge d’éventuelles maladies.
Évaluer le complément de revenus
Après avoir estimé vos futurs revenus et besoins pour la période de fin de contrat professionnel, vous serez dès lors en mesure d’évaluer votre complément d’euros en tenant compte de l’impôt sur le revenu. Il s’agit d’un manque financier à gagner afin de pouvoir garantir le maintien de votre niveau de vie. Ceci est illustré surtout par la retraite complémentaire.
L’épargne, si elle est faite déjà à l’âge de 40 ans, donne une marge de manœuvre d’environ 25 ans. C’est en plus un réel avantage fiscal pour réaliser des bénéfices à long terme. En guise d’illustration, lorsque les cotisations sont faites à 40 ans, elles demeurent nettement inférieures à celles qui auraient été réalisées à l’approche de l’âge de départ. C’est par conséquent un atout considérable de préparer ce moment dès son jeune âge.
Réaliser son épargne le plus tôt possible
Au risque d’être surpris, il faut savoir que la fin d’emploi se prépare convenablement dès son plus jeune âge. En effet, pendant la carrière professionnelle, il faut d’emblée penser à anticiper sur l’avenir. Dès lors, il devient possible de mettre en place une bonne stratégie d’épargne qui correspond à ses besoins. Les investissements à long terme permettront de garantir la stabilité financière.
La nécessité de l’épargne
Au fil du temps, vous aurez la possibilité de mieux planifier vos dépenses, mais aussi votre épargne. Avec la diversification de votre capital de départ, il est recommandé de garder des finances en sûreté et d’investir une partie afin de faire fructifier l’épargne.
Par ailleurs, commencer ce processus en étant jeune permet de réduire les risques dans les investissements. Vous pourrez en effet analyser sur une période vos rendements afin d’en tirer le meilleur parti pour investir. Si par exemple, votre placement est déficitaire au cours d’une période, il pourra s’avérer profitable sur une autre. Et c’est grâce à cette analyse que vous découvrirez comment bien investir vos revenus.
Dans tous les cas, plus vous épargnerez tôt, moins vous risquerez de perdre en investissement à long terme. Il n’y a pas de petites sommes dans ce processus, car il est surtout question de régularité. Une épargne efficace doit toujours rester constante et ne pas abdiquer durant les périodes difficiles. C’est ainsi qu’elle sera bénéfique au moment opportun.
L’immobilier et l’entreprise à votre service
Une option d’épargne peut être l’investissement dans l’immobilier. Ce secteur présente d’énormes avantages fiscaux. En premier lieu, en devenant propriétaire, vous êtes exempté de frais de loyers pendant cette phase. En second lieu, vous pourrez réaliser une plus-value si vous décidez de revendre votre logement. Vous pourrez en bénéficier davantage lorsqu’il s’agira d’un déménagement. En plus de cela, il existe le choix de mettre son logement ou une portion en location afin d’avoir une somme d’argent supplémentaire régulière et une réduction d’impôts.
Par ailleurs, en étant un salarié, vous pouvez disposer d’un dispositif d’épargne ou de crédit proposé par votre entreprise. Ceux-ci vous facilitent l’épargne pendant votre carrière professionnelle. Il arrive même parfois que l’employeur participe à ce capital en votre faveur.
En somme, préparer sa fin de vie professionnelle à 40 ans est une des solutions à prendre en considération pour une retraite agréable. La vieillesse de demain se prépare à travers la jeunesse d’aujourd’hui.